Le digital et l’impact écologique

24 janvier 2022

L'impact environnemental du digital

L’utilisation massive du digital a un impact très important sur l’environnement. Le nier serait se mettre des œillères.

Et en même temps, on ne peut s’en passer.

Alors quelles sont les conséquences et surtout, comment réduire cet impact chacun à notre niveau.

Quelques chiffres

Le numérique émet aujourd’hui 4% des gaz à effet de serre du monde, et cela augmente de manière exponentielle.

Pour tenir les objectifs de transition énergétique, l’impact du numérique doit être analysé et proposer de réelles solutions, au même titre que les industries plus classiques comme les énergies fossiles, l’automobile, …

Cet impact environnemental est d’autant plus difficile à prendre en compte qu’il n’est pas palpable directement. C’est en considérant toute l’énergie dépensée pour permettre les transmissions d’informations, les stockages … que l’on peut imaginer cet impact.

Prenons l’exemple du simple envoi d’un email avec une photo ou un document :

  1. vous envoyez votre email ;
  2. l’email arrive chez votre hébergeur en passant par de multiples routeurs, serveurs, ordinateurs qui consomment tous de l’énergie ;
  3. l’email est conservé, archivé chez votre hébergeur dont les datacenters doivent sans cesse s’élargir pour stocker de plus en plus d’informations ;
  4. votre destinataire décide de transférer votre mail à un ami ;
  5. Tout recommence.
Les e-mails génèrent 410 millions de tonnes de CO2 par an !

Comment réduire son impact

Le fait d’avoir conscience de cet impact écologique est déjà un pas important pour pouvoir agir. Quelques pratiques simples pour les e-mails peuvent avoir des impacts majeurs.

  • Eviter d’envoyer ses e-mails à la terre entière ;
  • Compresser vos pièces jointes ;
  • Désabonnez-vous des newsletters qui ne vous servent plus ;
  • Videz votre boîte mail au niveau de votre hébergeur (et pas uniquement sur Outlook)
  • Incitez vos destinataires à ne pas imprimer en plus l’e-mail

Et pour son site Internet

Là encore, il faut essayer de minimiser l’impact en terme de capacité de stockage et adapter son contenu à son besoin réel : optimiser les images, utiliser les systèmes de « mise en cache » des pages pour les alléger, utiliser les vidéos avec parcimonie.

La vidéo en ligne est un véritable gouffre en terme d’impact environnemental.

Or, avec le Covid et l’accès interdit des salles de cinéma, les plateformes de vidéos, de conférences en ligne se sont développées de manière exponentielle avec possibilité de faire des replays, des enregistrements.

Personnellement je n’ai pas la solution, juste envie de vous interpeller sur ce sujet car c’est un choix sociétal qui nous appartient.

Je laisse donc plutôt la parole à des experts :

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