Les femmes et la technique

2 octobre 2022

Les femmes et la technique

Pourquoi les femmes se rabaissent-elles dès qu’on évoque la technique ?

J’ai remarqué cette attitude chez de très nombreuses entrepreneures. Alors peut-être n’est-ce que parce qu’elles correspondent à mon avatar client. Donc je les attire.

Néanmoins, même au tout 1er abord, au moment de faire connaissance, dès que j’explique que je fais de l’accompagnement dans l’univers du digital, ces femmes répondent quasi-instantanément « Oh moi je suis une quiche en technique ! ».

Il y a celles qui assument totalement : « mais cela ne m’intéresse pas et je délègue ». Majoritairement, il y a celles qui m’expliquent qu’elles n’osent même pas en parler ni poser des questions. Pour moi, cela devient problématique.

Et comment réagissent les hommes ?

Récemment, un de mes clients, homme, m’a très clairement dit que lui, la technique du digital, il n’en avait rien à faire. Du moment que le résultat obtenu respectait ses valeurs, ses objectifs et que je prenais en charge intégralement le côté technique. Il ne chercherait pas plus loin. 

Confiance aveugle, avec l’intérêt intellectuel par contre de comprendre « globalement » ce que je lui propose. 

Sa demande était précise. Quand je lui ai exposé les solutions, il a trouvé cela sympa car il n’avait pas réalisé que mes solutions allaient l’aider et lui simplifier la vie.

Il assumait totalement le fait d’être « une quiche en technique ».

Alors d'où vient le malaise des femmes ?

Ce que je ressens lorsqu’une femme se dit être une quiche en technique, c’est de la honte, presque comme une forme d’excuse.

J’ai toujours personnellement grandi dans un milieu d’hommes (j’ai 3 grands frères) et pour mes parents, seuls les bons résultats en sciences étaient importants. Donc, je devais me plier à leur volonté. J’ai pris les rênes de la technique.

J’ai quand même remarqué que les parents ont en général, sans s’en rendre vraiment compte, un comportement différent entre les filles et les garçons. 

On demande aux filles d’être sages, d’être sérieuses, de bien travailler et de s’appliquer. Mais ce n’est pas grave si elles ne sont pas trop scientifiques. Après tout, ce sont des filles.

On pardonne facilement aux garçons d’être indisciplinés, d’être perturbateurs, de tenter des expériences, de s’exprimer même à tord. Et on les encourage à être performants dans les domaines scientifiques.

Vous pensez que c’est caricatural ! Faites la sortie des écoles avec les parents d’élèves. Et vous verrez que cela reste encore bien ancré dans les habitudes éducatives.

Les femmes entrepreneures ont grandi dans ces croyances, et finalement face aux difficultés techniques. Elles préfèrent revenir dans leurs habitudes : oh ce n’est pas pour moi. Mais comme elles n’ont pas envie qu’on se moque d’elles, elles préfèrent ne pas poser de questions. 

C’est à ce moment-là que cela devient dangereux, car elles n’ont pas l’esprit suffisamment critiques pour éviter de se faire piéger par de belles promesses vides.

Ce qu'il ne faut pas omettre

Aujourd’hui, Internet et le digital sont une évidence pour pouvoir faire exister son business et le faire perdurer, prospérer. Les outils mis à disposition jouent à fond leur marketing. C’est simple, fluide, hyper accessible pour n’importe qui. C’est désormais bien ancré dans l’inconscient collectif. Pourtant, quand on s’y frotte, on s’y pique !

Du fait de la croyance qu’une femme est moins « faite pour » la technique, les réflexions de l’entourage style « mais tu vas devoir faire un site Internet. Tu n’y arriveras jamais » sont assassinent et accentuent le sentiment de honte. Alors que cela devrait être une simple constatation et affirmation de « mes talents sont ailleurs and so what». 

En soi, cette honte n’est pas grave, elle titille un peu. Par contre, ce qui est plus ennuyeux, c’est qu’elle amène à ne pas oser poser les bonnes questions. Et ensuite à prendre de mauvaises décisions quant à sa stratégie digitale. 

Que puis-je vous conseiller quand vous voulez vous développer sur le web si vous n’y connaissez rien en technique ? DELEGUEZ, mais :

1)     Définissez vraiment votre besoin en termes de vision d’ensemble, et revenez-y toujours.

2)     Demandez un audit au préalable pour sentir si le prestataire vous comprend, vous écoute, vous respecte.

3)     Insistez sur l’importance de vos valeurs et de votre besoin d’autonomie – ne jamais être pieds et poings liés avec un prestataire.

4)     Demandez à voir l’évolution de votre projet au fur et à mesure et ne vous laissez pas rejeter style « Laissez-nous faire ».  » Vous n’avez pas votre mot à dire, c’est nous les spécialistes ». « On sait mieux que vous ».

Alors oui, votre prestataire est l’expert … mais pas de tout, et surtout il vous doit écoute et respect. Il ne doit pas se substituer à vous. C’est vous la dirigeante, pas lui.

5)     Assumez quand vous ne comprenez pas un terme technique en osant dire : stop réexpliquez-moi. Vous sentirez alors vraiment si votre prestataire est fait pour vous ou non.

6)     Ne vous engagez jamais au-delà d’un an ! Un an, c’est déjà long, et n’oubliez pas que votre communication digitale est VOTRE IMAGE.

iZaora vous accompagne

Comment se positionne iZaora dans ce monde du digital ?

Personnellement, ayant une foi profonde dans la technique au service de VOS projets, notre démarche est toujours l’écoute, l’écoute, l’écoute … puis des questions sur votre projet, votre unicité, votre vibration. Car pour nous, le contenu est mille fois plus important que le contenant. Et la technique, on trouvera toujours un moyen. C’est un non-sujet.

Après nous collaborons parce que nous formons une équipe de co-création. Votre réussite est notre réussite.

Alors mesdames, faites comme mon très cher client, assumez que vous ne savez pas tout faire, et déléguez sans honte ni excuse. C’est aux spécialistes de se rendre accessibles, et non l’inverse.

Vous avez un projet sur Internet. N’hésitez pas à réserver votre audit gratuit. Nous analyserons vos besoins et vous donnerons déjà nos tout premiers conseils.